Les prévisions de croissance baissent partout dans le monde, y compris en Suisse ; de multiples chocs mettent à l’épreuve la résilience de l’économie mondiale : la recrudescence de l’épidémie de Covid-19 en Chine, l’envolée des prix de plusieurs matières premières, les ruptures de chaînes d’approvisionnement, les perturbations climatiques et l’impact de la guerre en Ukraine sur les prix des produits énergétiques et agricoles, sur les échanges mondiaux et sur la confiance.
Ces menaces majeures créent un climat d’incertitude extrême. Aujourd’hui, les entreprises sont, certes, sorties du Covid-19, mais elles font face aux défis posés par le rétablissement complet des chaînes mondiales d’approvisionnement, par les conséquences du conflit en Ukraine et, de plus en plus, par les désordres climatiques.
Dans ce contexte, l’inflation a fait son retour, après une longue période de stabilité des prix. Si cette dernière se maintient à un niveau élevé pendant trop longtemps, les banques centrales devront réagir de manière importante et procéder à un resserrement monétaire qui pourrait enrayer la croissance.
La Suisse a relativement bien traversé la crise du coronavirus. Pourra-t-elle également bien surmonter la crise actuelle ?
Daniel Varela, Chief Investment Officer (CIO), Piguet Galland & Cie SA, Genève, a répondu aux questions de la CNCI sur les perspectives économiques pour l’horizon 2022.
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