Actualités

Interview – Thierry Schneeberger, conseiller en gestion de patrimoine et finisher du SwissPeaks 170 km

Rédigé par Piguet Galland | 23 sept. 2025 12:29:02

Portrait de Thierry Schneeberger – Piguet Galland.

Chez Piguet Galland, nous savons que les plus grands défis se relèvent autant avec le cœur qu’avec la tête. Notre collègue Thierry Schneeberger en a fait la démonstration en relevant un défi hors normes : 170 kilomètres et plus de 10’000 mètres de dénivelé au cœur des Alpes, dans le cadre du trail SwissPeaks.

Une aventure sportive, mais aussi humaine et solidaire, puisqu’il a choisi de dédier sa course à l’association Zoé4life, engagée dans la lutte contre le cancer de l’enfant.

Nous l’avons rencontré pour revenir sur cette expérience unique.

Thierry, 170 km et plus de 11’000 m de dénivelé… qu’est-ce qui t’a motivé à te lancer dans un tel défi ?

La passion pour cette discipline ainsi que le challenge personnel : savoir si le mental, au-delà du physique, me permettrait d’aller jusqu’au bout. Outre le fait que cette distance, qui correspond à un cent miles, représente un aboutissement pour tout coureur de trail. Le parcours qui démarre dans le Val d’Hérens pour se terminer au bord du lac Léman est tout simplement majestueux. Et puis, courir « à la maison » est aussi une source de réconfort.

Tu as choisi de dédier cette course à l’association Zoé4life. Pourquoi ce choix et qu’est-ce que cela représentait pour toi ?

Quand on est parent, on ne peut rester insensible aux maladies juvéniles, surtout quand elles sont aussi lourdes que le cancer. L’association fait un travail extraordinaire de soutien aux familles, de financement de la recherche et de mise en place de projets concrets. Associer ce défi à Zoé4life était une évidence. Je me considère comme très privilégié de pouvoir m’adonner à ma passion sans limites.

Quels ont été les moments les plus difficiles, et ceux qui t’ont le plus marqué positivement ?

Deux souvenirs forts me reviennent.

D’abord, le passage abrupt de la fenêtre d’Arpette, sous la pluie et à la seule lumière de ma frontale. N’étant pas adepte du vide, j’ai dû me réfugier dans une bulle de concentration extrême pour franchir cette rampe glissante.

Ensuite, un moment plus émotionnel : quitter mon épouse, mes enfants et un ami après une base de vie, réconforté par leur présence et une courte sieste dans le coffre de la voiture. Repartir dans une deuxième nuit froide et difficile, avec encore 70 km devant moi, n’aurait pas été possible sans leur soutien.

Une telle épreuve suppose une préparation intense. Comment t’es-tu préparé, physiquement et mentalement ?

C’est un projet qui se prépare sur plusieurs années avec beaucoup de patience et d’humilité. Par respect pour le dossard et pour les bénévoles, je m’y investis pleinement : des centaines de réveils matinaux, un accompagnement nutritionnel, des reconnaissances du parcours et des tests de matériel.

Mentalement, j’ai appris à fractionner la course en « blocs ». Penser à 170 km d’un coup est écrasant, alors que franchir une étape après l’autre permet de garder le cap. Et puis, sans le soutien familial, un tel projet serait impossible.

Tu citais avant la course : « Ne limite pas tes défis, défie tes limites ». Qu’est-ce que cela signifie pour toi aujourd’hui ?

Fort de cette expérience aboutie, je suis encore plus convaincu que si le mental est assez fort, le corps peut aller beaucoup plus loin qu’on ne l’imagine. J’ai commencé par un simple 10 km il y a quinze ans, et jamais je n’aurais cru participer un jour à la SwissPeaks 170. Avec de l’organisation, de la discipline, et malgré mon rôle de conseiller en patrimoine et de papa, il est possible de franchir bien des sommets.

Quel parallèle feriez-vous entre ce type de challenge et votre métier chez Piguet Galland ?

Beaucoup de valeurs se rejoignent. L’anticipation, d’abord : analyser la situation patrimoniale d’un client demande la même rigueur que se préparer aux difficultés d’une course. La vision long terme également : comme dans les épreuves d’ultra-distance, je cherche à construire des relations durables, ajustées en continu. Enfin, le respect : de nos clients et de leurs valeurs, comme celui que l’on doit aux concurrents et à la nature.

Quel message aimerais-tu transmettre à tes collègues et à nos clients à travers cette expérience ?

Depuis l’arrivée, j’ai le sentiment de flotter sur un petit nuage. Bien que la récupération prenne du temps, je ressors grandi de cette aventure. C’était un voyage plein d’inconnues, mais préparé et vécu avec passion, générosité et partage. L’objectif était clair : il a été atteint, et il m’a permis d’aller au bout de moi-même.

Intimate Banking – Quand l’expérience humaine inspire notre métier

À travers le récit de Thierry, nous voyons combien les parcours personnels nourrissent nos valeurs professionnelles. La rigueur, l’anticipation, le respect et l’engagement sont au cœur du trail comme de notre approche de la gestion de patrimoine.

C’est cette proximité humaine et cette écoute des histoires individuelles qui définissent notre vision de l’intimate banking.