L’or occupe depuis toujours une place particulière dans l’économie mondiale. Mais qu’est-ce qui le distingue réellement des monnaies papier ?
Invité de La Matinale sur RTS, Daniel Varela, Chief Investment Officer chez Piguet Galland, rappelle une différence fondamentale : la rareté.
« La quantité d’or qu’il y a dans le monde, c’est quelque chose qui est fini. On peut décider d’extraire plus d’or, mais on sait que cette quantité, qu’elle soit dans le sous-sol ou déjà minée, est déterminée et on ne peut pas l’augmenter à l’infini. »
Cette caractéristique confère à l’or un statut unique : il ne peut être multiplié au-delà des ressources disponibles, contrairement aux monnaies fiduciaires.
Daniel Varela souligne ce contraste :
« Contrairement aux monnaies papier, dont la croissance n’a pas de limite. »
Alors que l’or reste limité par nature, la création monétaire dépend des décisions des banques centrales et peut, en théorie, s’étendre indéfiniment.
Une distinction essentielle
Cette différence structurelle entre rareté et création illimitée éclaire le rôle particulier que joue l’or dans les débats économiques : il est perçu non seulement comme un actif tangible, mais aussi comme un repère face à la flexibilité de la monnaie papier.
📺 Retrouvez l’intervention complète de Daniel Varela sur le site de la RTS