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La gestion active - un réel atout, surtout en période d’incertitude

La gestion active - un reel atout surtout en periode d incertitude
La gestion active - un reel atout surtout en periode d incertitude

Rendre à la gestion active ses lettres de noblesse

Sur les 1’100 milliards de francs gérés en Suisse par les caisses de pension, environ 60 % sont investis en actions et en obligations. Cette fortune institutionnelle fait souvent l’objet d’une gestion passive, pour des raisons de simplification et dans le but de limiter les coûts. Un choix que bon nombre de gérants doivent regretter aujourd’hui, car il leur vaut notamment d’être exposés à des titres Credit Suisse, qu’il s’agisse d’actions ou obligations (AT1 ou CoCo).

Les pertes que ces expositions engendreront pour les caisses de pension sont encore difficiles à quantifier, mais, d’après les estimations de certains experts, elles se chiffrent à plusieurs centaines de millions de francs. Et tout cela après une année 2022 déjà éprouvante, qui s’est terminée sur une performance moyenne de -10% (source).

Marquée par une forte inflation et un quatrième relèvement des taux directeurs du côté de la BNS, la période instable que nous connaissons aujourd’hui appelle une réévaluation de la gestion passive et une remise à l’honneur de la gestion active et de ses vertus. Depuis la remontée des pressions inflationnistes et le resserrement monétaire, la gestion active surperforme largement la gestion passive, sans être significativement plus chère.

Gestion passive vs gestion active

Rappelons-le : la gestion passive, que les Anglo-Saxons qualifient volontiers de « lazy investing », a pour objectif de refléter la performance des marchés financiers dans leur ensemble. Pour ce faire, le gérant passif se contente tout simplement de répliquer un indice de référence (p. ex. le SPI dans le cas des actions suisses) et d’investir dans toutes les valeurs qui composent cet indice en fonction de leur pondération respective. Le raisonnement est le même pour la partie actions internationales et pour la partie obligataire.

Si elle est simple et peu coûteuse, cette solution n’en est pas pour autant dénuée de risques. En investissant dans la totalité des titres qui constituent un indice de référence, la gestion passive renonce à toute sélection ou tout « due diligence » à l’égard des sociétés concernées. Cette particularité n’est pas anodine : l’investisseur se retrouve ainsi exposé à l’ensemble des valeurs représentées dans l’indice, y compris celles qui, en pleine tempête médiatique, s’acheminent vers un naufrage boursier imputable à une « mauvaise » gouvernance. Enfin, de par son approche qui réplique en tout temps l’univers de l’indice, la gestion passive ne permet pas d’optimiser le timing d’achat ou de vente des titres, autrement dit de choisir les moments propices afin de constituer ou liquider des positions, ni d’accroître ou de réduire les liquidités pour maximiser la performance au regard de l’évolution des prix des actifs.

Quel mode de gestion privilégier aujourd’hui ?

Entre la crise financière de 2008 et la fin de l’année 2021, les inconvénients de la gestion passive sont apparus de manière moins évidente. Comme tous les actifs tendaient à s’inscrire en hausse sur fond d’abondance de liquidités, la nécessité d’assurer une sélection des valeurs rigoureuse était moindre. Plus besoin alors d’être un véritable professionnel pour investir en bourse !

Mais après des années de complaisance, le monde de l’investissement a connu un réveil difficile. La résurgence de l’inflation, la montée des conflits géopolitiques et, plus récemment, les déboires du secteur bancaire, ont changé drastiquement la donne.

Dans le contexte boursier nettement plus difficile qui prévaut depuis, l’agilité du gérant actif a repris toute son importance, permettant d’éviter de nombreux écueils.

Prenons l’exemple du marché obligataire : alors que les investisseurs passifs étaient généralement positionnés sur des durations longues (à l’instar des indices de référence), de nombreux gérants actifs avaient, eux, porté leur choix sur des durations bien plus courtes au vu du redressement brutal des taux d’intérêt, ce qui s’est révélé payant. Car c’est bien connu, quand les taux prennent l’ascenseur, les durations courtes surperforment.

Du côté des actions, la normalisation monétaire et la remontée des taux ont suscité de l’engouement pour les valeurs bancaires. Or les investisseurs ayant opté pour des solutions passives se sont, par la force des choses, retrouvés exposés à l’ensemble du secteur et ont ainsi pâti de la chute de Credit Suisse. Certains gérants actifs, en revanche, se sont montrés sélectifs dans la constitution de leur portefeuille de titres bancaires : ils ont favorisé les établissements qui dominaient le secteur et gagnaient des parts de marché, et exclu ceux qui, malgré des valorisations très attrayantes, enchaînaient des pertes abyssales, provoquant la fuite de leurs clients. Privilégier des banques comme UBS et Julius Baer ou des assurances comme Zurich et Swiss Re participait d’une telle approche.

Conclusion, la sélection des titres est redevenue essentielle en ces temps chahutés. Plus question d’acheter les yeux fermés toutes les valeurs de l’indice et de se laisser « porter par le courant ».

Le différentiel de coût a fortement diminué

Avant la crise financière de 2008, la gestion active coûtait cher. Mais, depuis, les frais tendent à se rapprocher de plus en plus de ceux de la gestion passive. Le différentiel de coût entre les deux types de gestion a donc fortement diminué et se trouve désormais rapidement compensé par le gain de performance lié à la gestion active.

 

Prestataire de solutions de prévoyance pour les privés et les entreprises et gérant institutionnel au service de fondations de prévoyance, Piguet Galland offre une gestion active à travers les fonds suivants :

  • Piguet Active Prévoyance 25 − PAP 25
  • Piguet Active Prévoyance 40 − PAP 40

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