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Point sur les marchés – 14 février 2022

Découvrez le résumé de l’actualité économique de cette semaine !

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L'essentiel

Le changement de ton de la Banque Centrale Européenne a ravivé les inquiétudes sur le niveau élevé de l’endettement des pays de la périphérie. Ceci s’est traduit par une écartement des primes de risque de ces pays par rapport à l’Allemagne.  Alors que cette tendance pourrait se poursuivre, nous notons que les taux restent historiquement bas et que la forte croissance économique devrait contribuer à diminuer la dette. 

De nouveaux signes d’assouplissement de la part de la Banque populaire de Chine se multiplient. Aidée par la récente baisse des taux directeurs et des réserves obligatoires, la croissance du crédit, un indicateur économique clé, s’est accélérée en janvier et a dépassé les attentes du marché. 

Les matières premières continuent de bien se comporter, portées par des marchés physiques tendus, une inflation élevée et un sentiment plus prudent sur les actifs risqués. L’or semble finalement se réveiller, bénéficiant de son statut de valeur refuge. Quant au pétrole, il poursuit sa hausse, soutenu par les incertitudes autour de l’Ukraine.

Les taux longs américains à 2%, stop ou encore ?

Pas une semaine ne passe sans livrer ses surprises sur le front de l’inflation. A fin janvier, les prix à la consommation ont progressé de 7.5% sur un an. Du jamais vu depuis le début des années 1980. C’est avec une certaine stupeur que nous avons découvert ce chiffre, et pourtant nous figurons parmi ceux qui alertent depuis de nombreux mois quant au risque d’une inflation plus élevée et plus persistante que prévu aux Etats-Unis. D’autant que l’amorce d’une baisse du prix du panier de la ménagère n’est pas encore en vue. Car, premièrement, les prix de l’énergie continuent de grimper.

Et d’autre part, les salaires progressent également de plus de 5% par an et laissent craindre l’instauration d’une spirale vicieuse de hausses auto-entretenues entre les salaires et les prix des biens et services. Ce sursaut des rémunérations ne concerne pas trop l’Europe pour l’instant, ce qui pointe sur un problème d’inflation plus transitoire sur le Vieux-continent.

Milton Friedman nous avait pourtant prévenu. Pour le prix Nobel d’économie de 1976, il ne faisait pas de doute que « l’inflation est toujours et partout un phénomène monétaire ». D’après lui, une hausse de la quantité de monnaie plus rapide que l’activité économique conduit invariablement à un dérapage des prix.

Or, depuis la crise financière de 2008, les banques centrales n’ont pas chômé en matière de création de monnaie. D’ailleurs, les planches à billets sont reparties de plus belle lors de l’éclatement de la crise sanitaire liée au Covid-19. Tous les grands instituts d’émission sans exception ont adopté cette politique qui les a amenés à enfler leurs bilans et injecter des montagnes de cash dans le système financier.

A l’image de la Réserve fédérale américaine (Fed) dont le bilan a doublé depuis le début de l’année 2020 et a été multiplié par dix depuis la crise des subprimes. Toutes ces liquidités pouvaient difficilement mener à autre chose qu’au réveil d’une inflation longtemps endormie.

Le défi aujourd’hui pour les banques centrales, et plus particulièrement la Fed, c’est de réussir à remettre le mauvais génie dans sa lampe magique sans risque de la casser. En d’autres mots, durcir suffisamment la politique monétaire afin de maîtriser l’inflation sans briser la dynamique conjoncturelle.

Tout dépendra de la vitesse et de l’amplitude de la remontée des taux tant sur les échéances courtes que sur les longues durées. Pour l’instant, la hausse de taux n’est pas de nature à casser l’économie. En revanche elle est suffisante pour entretenir la crainte des investisseurs et la volatilité sur les bourses.

Japon – le temps de casser les tirelires

Le Japon a connu un second semestre 2021 chargé : il a accueilli les Jeux olympiques en pleine pandémie, changé de Premier ministre, mis fin à l’état d’urgence sanitaire et rouvert progressivement son économie.

Cependant, malgré la générosité affichée par la Banque du Japon depuis le début de la pandémie, la reprise de la conjoncture reste à la traîne par rapport à celle des autres pays industrialisés. La faute au lent démarrage de la campagne de vaccination, qui a retardé la normalisation de la consommation.

Désormais, l’épargne accumulée n’attend plus que l’assouplissement des mesures restrictives pour être dépensée. Le redressement attendu des activités de services devrait donner un coup de pouce significative à la croissance économique. Conséquence, la progression du PIB devrait atteindre 3% cette année, un niveau que le Japon n’a plus connu depuis près de dix ans. Cette accélération de la croissance en 2022 contrastera fortement avec le ralentissement de la plupart des économies, américaine et européenne notamment.

Parallèlement, l’inflation n’exercera pas la même pression sur les taux d’intérêt au Japon. La hausse des taux a été rapidement contenue par l’engagement de la Banque du Japon à défendre son objectif clé de rendement obligataire de 0,25%.

Quant au yen, il figurait en 2021 parmi les devises les plus affaiblies d’Asie, ce qui a offert à l’économie un environnement plus stimulant qu’il ne l’avait été depuis des années. Ces bonnes perspectives ne font que renforcer notre opinion positive à l’égard du marché japonais. En l’absence d’un nouveau variant ou d’une erreur d’appréciation géopolitique, il devrait reprendre sa trajectoire de rattrapage en 2022.

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