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Point sur les marchés – 25 novembre 2019

Découvrez le résumé de l’actualité économique de cette semaine !

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L’essentiel

Les différents indicateurs macroéconomiques publiés la semaine dernière aux Etats-Unis confirment la stabilisation de la conjoncture. Une éventuelle reprise de l’activité manufacturière sera confirmée début décembre, lors de la publication de l’ISM Manufacturier. A noter que les anticipations d’inflation restent elles modestes, garantissant ainsi une politique monétaire accommodante de la part de la Fed à moyen terme.

Au Royaume-Uni, les indices des directeurs d’achats du secteur manufacturier et des services sont sortis en demi-teinte, ce qui est vraisemblablement lié aux incertitudes associées au Brexit et aux élections générales de décembre. Compte tenu de la résolution probable du Brexit et d’une politique budgétaire plus expansionniste à venir, la croissance devrait rebondir dans les prochains mois.

Avec la bonne tenue des actifs risqués, l’or s’est replié et se rapproche de supports techniques vers 1’400$/once. Le sentiment des investisseurs à l’égard du métal jaune est devenu plus pessimiste, ce qui laisse penser que ces niveaux devraient tenir.

Une « reine » parmi les gouverneurs

Christine Lagarde a pris ses fonctions le 1er novembre. Elle restera dans l’histoire comme la première femme à avoir été nommée à la tête de la Banque centrale européenne (BCE). Elle fait d’ailleurs son entrée au sein d’une institution qui n’est pas réputée pour son souci de parité et elle devra composer avec un directoire exclusivement masculin.

Pour l’heure, la révolution Lagarde se fait en douceur. Son premier discours officiel en marge d’un congrès bancaire à Francfort n’a en effet pas donné lieu à des annonces fracassantes. Il est sans doute un peu tôt pour se distancer de l’héritage du très respecté Mario Draghi. D’ailleurs, elle reconnait que l’économie européenne a besoin de soutien et que les attentes inflationnistes restent désespérément basses. Elle valide par conséquent la politique plus accommodante annoncée par son prédécesseur ces derniers mois. On pense notamment à la baisse du taux de référence de la BCE en territoire encore plus négatif et la nouvelle dose de planche à billets par le biais d’une reprise du programme de rachat d’actifs. Christine Lagarde alerte néanmoins sur le besoin de trouver un « nouveau mix politique ». Sous-entendu, la BCE ne peut pas être seule responsable du soutien de l’économie européenne. Les regards se tournent du côté des gouvernements. Une prise de relais de la part de la politique budgétaire est visée.

Le contexte de taux négatifs se prête à ce type de relance. Les gouvernements peuvent emprunter à bon compte en vue d’investir dans des vecteurs de croissance d’avenir et dans la transition énergétique. Ce d’autant que certains pays comme l’Allemagne disposent d’une grande marge de manœuvre après de nombreuses années d’excédents budgétaires. Mais l’idée n’est pas de plonger les Etats les plus fragiles dans une situation de surendettement. Durant ses années à la tête du Fonds Monétaire International (FMI), Mme Lagarde n’a eu de cesse de souligner le besoin de réformes structurelles. Selon elle, les gouvernements doivent trouver des moyens pour réduire les dépenses de fonctionnement en faveur d’investissements sur le long terme. Des piqûres de rappel devraient régulièrement être adressées à l’attention des dirigeants politiques européens dans les semaines et mois à venir. D’ailleurs, une revue stratégique de la politique monétaire européenne a été annoncée par Mme Lagarde. Moins d’un mois après l’intronisation de la nouvelle patronne de la BCE le constat est limpide, en Europe le pouvoir penche toujours plus vers Francfort.

IPO d’Aramco : une décision politique qui ne résout pas les problèmes du secteur

Pour que les investisseurs recommencent à s’intéresser à l’or noir, il aura donc fallu les attaques de drones contre des installations pétrolières en Arabie Saoudite. Si elles ont eu pour effet de diminuer la production mondiale de manière significative pendant quelques semaines, elles n’ont eu en fait qu’un impact très limité et, deux mois après cet événement, le prix du baril est de retour à son niveau antérieur. Cette dynamique reflète bien le manque d’intérêt que manifestent les investisseurs à l’égard du pétrole, et ce depuis maintenant quatre ans.

Malgré cet environnement morose, le gouvernement saoudien a décidé de procéder à l’introduction en bourse de leur compagnie pétrolière nationale : ARAMCO.  Ce mouvement permet de concrétiser une promesse datant de 2016 et qui a pour but de lever du capital en vue de financer la diversification de l’économie au-delà du secteur pétrolier. Pour s’assurer du succès de cette opération, nous pensons que les autorités n’hésiteront pas à maintenir un narratif positif autour du baril, et une baisse de production lors du prochain meeting de l’OPEP la semaine prochaine n’est pas à exclure.

A plus long terme, la balance entre l’offre et la demande continuera de diriger ce marché, soulevant de nombreuses questions : comment gérer l’évolution vers une économie plus durable dans un contexte de besoins croissants en énergie ? Les producteurs de pétrole non-conventionnel américains pourront-ils assurer une croissance de leur production malgré une situation financière précaire ?

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