Chaque été, les banquiers centraux du monde entier se retrouvent à Jackson Hole, dans le Wyoming. Cette réunion annuelle, organisée par la Réserve fédérale américaine (Fed), est devenue un rendez-vous incontournable pour les marchés financiers. Les annonces qui y sont faites – ou parfois simplement sous-entendues – peuvent influencer durablement l’économie mondiale.
Cette édition s’inscrit dans un environnement particulièrement incertain :
À cela s’ajoute une remise en cause de l’indépendance de la Fed, Donald Trump ayant publiquement exprimé son souhait de remplacer son président, Jerome Powell.
Pour les investisseurs, les statistiques sur l’emploi constituent un signal crucial. Or, elles montrent un essoufflement du marché du travail américain.
« Les investisseurs ont pris conscience que l’emploi ralentit plus fortement qu’escompté outre-Atlantique, les entreprises ne sachant pas sur quel pied danser avec Trump et ses tarifs douaniers », souligne Daniel Varela, directeur des investissements chez Piguet Galland.
Dans ce climat, de nombreuses entreprises repoussent leurs projets d’investissement et ralentissent leurs recrutements.
Face à ce ralentissement, la Fed pourrait être tentée de réduire ses taux directeurs. Des taux plus bas ont pour effet d’alléger le coût du crédit, stimulant ainsi la consommation des ménages et l’investissement des entreprises. Mais la question centrale demeure : jusqu’où la Fed pourra-t-elle soutenir l’économie sans compromettre sa crédibilité et son indépendance ?
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