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Point sur les marchés - 13 janvier 2020

point su les marches 13 janvier 2020
point su les marches 13 janvier 2020

La brève tension géopolitique n’a même pas suffi à faire remonter les indices de volatilité qui continuent de laisser transparaître une certaine complaisance. En effet, le VIX n’a pas dépassé les 15 et termine la semaine sous les 13, très proche des niveaux les plus bas atteints depuis 2018.

Le yuan chinois continue de rebondir et de se rapprocher du niveau d’avant la dernière escalade des tensions en août 2019. Le RMB a dépassé  6,9 contre le dollar, juste avant la signature attendue de l’accord commercial de « Phase 1» avec les Etats-Unis qui aura lieu cette semaine à Washington.

Au mois de décembre, la progression annuelle des salaires horaires s’est modérée à 2.9% aux Etats-Unis. Il s’agit d’une bonne nouvelle, puisque malgré un chômage au plus bas cela ne signale pour l’instant pas de dérapage imminent de l’inflation.

 

Après le coup de poker, retour aux fondamentaux

Le risque d’un conflit militaire d’envergure entre les Etats-Unis et l’Iran s’est éloigné. Comme nous l’écrivions la semaine dernière, aucune des deux parties ne semble souhaiter une guerre. Mais une riposte était attendue de la part de la république islamique après l’assassinat du général Soleimani lors d’une frappe ciblée de l’armée américaine sur ordre de Donald Trump.

Une riposte a bien eu lieu, mais elle semblait surtout destinée à sauver les apparences. L’Iran s’est très certainement efforcé d’éviter des pertes humaines américaines, qui auraient probablement conduit les deux pays sur la voie de la guerre. Des représailles indirectes par le truchement de milices alliées qui s’en prendraient aux intérêts américains dans la région reste le scénario le plus probable pour les prochains mois. Le régime des mollahs ressort néanmoins discrédité en raison de l’explosion d’un avion de ligne abattu par erreur au plus fort de la crise. A court terme, il veillera surtout à contrôler une contestation populaire qui ne cesse de grandir dans le pays.

Nous restons convaincus que l’impact de ces tensions géopolitiques reste négligeable sur l’économie mondiale tant que l’on évite une flambée des cours du pétrole. Celui-ci a d’ailleurs retrouvé ses niveaux antérieurs à la crise récente. Donald Trump doit certainement se réjouir de la tournure des événements. Il semble tirer les bénéfices de son pari hautement risqué de début d’année. Cette décision autoritaire, qui avait probablement des visées électorales en vue des présidentielles du mois de novembre, lui a certainement permis de marquer des points au-delà de sa base républicaine. Et comme plus personne ne parle d’une procédure de destitution condamnée à échouer, Donald Trump aura tout loisir d’orienter le débat politique vers son bilan économique.

En ce qui concerne le marché de l’emploi, il a rarement affiché une telle santé. On a ainsi appris que l’économie américaine crée des emplois depuis 111 mois consécutifs, ce qui a permis de faire reculer le taux de chômage à son plus bas niveau depuis 50 ans. Cela soutient la consommation des ménages, tandis que le secteur manufacturier commence à récupérer des incertitudes liées à la guerre commerciale avec la Chine. Nul doute que les adversaires politiques de Donald Trump doivent guetter avec impatience le prochain pari risqué du président en espérant que pour une fois ce ne soit pas le (patron de) casino qui gagne.

 

Durabilité des investissements ESG

Rétrospectivement, 2019 pourrait être considéré comme le point d’inflexion où les investissements durables passent d’un statut de niche à la norme, représentant une dimension à part dans l’évaluation d’une entreprise et offrant des opportunités de création d’impact ESG (Environnement, Social et Gouvernance) au-delà d’une simple source de risque supplémentaire.

En fait, les pressions viennent de partout : de l’opinion publique, des gouvernements, des clients et des employés. Sans oublier que les marchés devraient s’attendre à davantage de règlementation visant à engager la communauté financière, comme le plan d’action de la Commission européenne, qui prévoit la mise en place des obligations de publication selon une taxonomie standardisée sur le changement climatique avant fin 2022. Le but visé est d’intégrer l’aspect climatique dans l’information financière et éviter la prolifération du phénomène de « Greenwashing ». Toutes ces mesures ouvrent la voie à des investissements durables qui ne se trouvent qu’au début d’une tendance qui devrait se poursuivre.

Au sein de Piguet Galland, outre les travaux menés sur l’intégration de la dimension durable des portefeuilles de fonds existants, le
certificat durable « Climate Action » a été lancé fin mai 2019 et est dédié à la lutte contre le réchauffement climatique en investissant dans des solutions qui contribuent à atténuer les impacts de ce changement. Ce panier d’actions a progressé de 15,8% depuis son lancement il y a sept mois, surperformant son univers d’investissement MSCI monde, tout en générant activement des impacts positifs sur l’environnement.

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