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Point sur les marchés – 7 janvier 2019

Nos analystes vous présentent un résumé de l’actualité économique de la semaine.

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Bull And Bear Market Statues

L’essentiel

L’activité manufacturière américaine a connu un ralentissement plus abrupt qu’escompté au mois de décembre, l’indice ISM fléchissant de 59.3 à 54.1 en raison de commandes plus faibles qu’attendu. L’économie des USA reste cependant en expansion, comme le confirment les 312’000 emplois créés lors du dernier mois de l’année.

Le pétrole commence 2019 en fanfare et progresse de plus de 7% depuis le début de l’année. Ce rebond ne fait que compenser la faiblesse enregistrée pendant les fêtes sur des volumes très limités.

L’indice PMI manufacturier en Chine a passé sous la barre des 50 en décembre pour la première fois depuis 2016. Ceci confirme le ralentissement observé au niveau de la production industrielle et des ventes au détail. En fin de semaine, les autorités ont annoncé une nouvelle initiative de soutien à l’économie en abaissant de 1% le taux de réserves obligatoires des banques.

2018 : politiquement incorrect !

L’année 2018 s’achève sur des performances extrêmement décevantes pour les marchés financiers, le plongeon des bourses au mois de décembre ne faisant qu’aggraver une situation déjà pas très brillante sur la plupart des actifs risqués. Sur les grands indices boursiers, les pertes s’affichent le plus souvent avec deux chiffres. C’est le cas notamment des bourses émergentes et du Japon (en recul de 18%), ainsi qu’en Europe où il s’agit de la pire année depuis 2008 avec un recul de près de 15% de l’indice large (-18% en CHF). La bourse suisse n’est pas en reste avec une baisse d’environ 10% sur l’indice SMI. Dans ce contexte, les marchés obligataires n’ont pas forcément brillé. Certes, les emprunts des gouvernements les plus solides terminent sur des performances légèrement positives. Encore fallait-il oser acheter en début d’année des titres offrant des rendements ridiculement bas voire négatifs à l’instar des emprunts de la Confédération. En ce qui concerne les segments plus risqués du marché obligataire, ils terminent tous en baisse. C’est le cas de la dette de pays émergents ou bien des emprunts de sociétés qui affichent des pertes tant pour les notations de crédit « investissables » que pour la catégorie spéculative. Les matières premières affichent également des replis importants à l’exception de l’or qui limite la casse dans un sursaut de fin d’année. Et contrairement aux années précédentes, l’immobilier suisse a également déçu malgré un contexte de taux toujours favorable.  Enfin, en ce qui concerne les devises, seules les monnaies profitant traditionnellement du phénomène d’aversion au risque sont parvenues à tirer leur épingle du jeu, au premier rang desquelles le yen japonais et le franc suisse. Au bout du compte et à l’exception des obligations gouvernementales les plus sûres, seul le cash a été en mesure de protéger le capital en 2018, pour autant que celui-ci ne soit pas pénalisé par des intérêts négatifs comme c’est le cas pour une part grandissante d’investisseurs suisses et européens. Les fondamentaux économiques ne pointaient clairement pas sur une telle déconvenue. Malgré un essoufflement dans certains pays, la croissance s’est montrée résiliente, les bénéfices des entreprises progressent, l’inflation reste sous contrôle et la normalisation des politiques monétaires ne s’est pas généralisée et s’annonce très graduelle. Mais les incertitudes politiques notamment sur le plan du commerce international ont fortement impacté le sentiment des investisseurs et ont culminé dans une panique de fin d’année sans doute injustifiée.

Etats-Unis : enfin la capitulation ?

Rarement un mois de décembre aura été aussi mauvais pour les marchés actions. Les bourses américaines en particulier ont largement souffert, affichant des pertes de près de 10% sur le mois. La quatrième hausse de 2018 des taux directeurs de la Fed aura eu raison des nerfs des investisseurs, d’autant plus que le message de Jerome Powell laissait présager une poursuite du resserrement de la politique monétaire pour 2019.

La chute des actions a connu son paroxysme le 24 décembre, date à laquelle le S&P 500 est lui aussi rentré en « bear market », soit une baisse de plus de 20% depuis les plus hauts du mois de septembre, mettant ainsi fin à l’un des plus longs marchés haussiers de l’après-guerre. 

Aux niveaux actuels, les principaux indices actions sont tous largement survendus et le pessimisme des investisseurs reste à des niveaux très importants, ce qui plaide pour un rebond des actions à court terme. De plus, l’explosion des volumes traités lors de la séance du 21 décembre, un plus haut depuis 2009, laisse penser qu’il s’agissait là d’une capitulation et que nous pourrions avoir vu les plus bas de la correction actuelle. Nous conservons un message constructif sur les actions étant donné des fondamentaux économiques résilients et des valorisations de plus en plus attractives. Nous escomptons néanmoins une reprise graduelle des indices dans un contexte de volatilité entretenue par des préoccupations géopolitiques toujours élevées (Schutdown du gouvernement, guerre commerciale…)

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